La Tour aux Fées


I. Histoire et géographie de la Tour aux Fées

Musée Pierre Terrouane, photo Capra
Musée Pierre Terrouane, photo Capra

En 1994 le sanctuaire de Mars Mullo, aussi appelé la "Tour aux Fées" devient un théâtre de fouilles archéologique sous la responsabilité de l’UMR 8546 du CNRS qui collabore avec le CAPRA et le chantier, dirigé par le CCAS de la ville d’Allonnes. En juin et juillet, la fouille continue est renforcée par des bénévoles venant de l’étranger et de France. Ces fouilles dévoilent des informations sur le sanctuaire et les activités qui ont été pratiquées avant sur le site du sanctuaire.

La tour à la fée est un espace de fouille archéologique, situé en dehors de la zone d’habitations, qui a pour fonction de  sauvegarder les vestiges archéologiques. On peut observer que la tour aux fées est inscrite dans un paysage vert, en bordure de la ville d’Allonnes. Le site d’archéologie est mis en avant en étant au centre de la clairière, bordé de plusieurs chemins de randonnées. On peut observer des différences de niveau de terrain, selon la partie du terrain mise à nue. La « tour aux fées » est donc un peu plus en hauteur. La clairière est parsemée de plusieurs vestiges, tous provenant du sanctuaire de Mars Mullo. La seule forme de bâti moderne est le musée installé par la CAPRA: Le CERAM (Centre d'études et de recherches archéologiques du Maine). Le bâtiment du CERAM a été baptisé du nom de Pierre Térouanne. Son architecture est moderne, et est sur 2 étages avec un bloc hétérogène, relié à la rue. Le musée possède un parking (environ une dizaine de places). 

L'entrée de la clairière, photo Pascaline André
L'entrée de la clairière, photo Pascaline André

Le musée possède donc une liaison à l’espace bâti, en contrebas du site du sanctuaire. Il est parsemé de chemins de randonnées, qui font le tour du site, mais qui permettent aussi une liaison pour les randonneurs et autres cyclistes en longeant les contours des espaces bâti à l’ouest et en reliant à l’est à de nombreuses intersections, pour partir au sud dans la forêt (et accéder au bord de Sarthe) ou plus au nord faire la liaison avec des rues (celle du moulin de Chaoué notamment). Ces chemins font la liaison avec les infrastructures sportives de la ville (terrain de foot). Les engins à moteur ne sont pas autorisés sur ces chemins, dans le cadre de la protection des paysages et du code forestier, avec l’Article L362-1 du 14 avril 2006: “En vue d'assurer la protection des espaces naturels, la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l'Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur.” Sur les chemins, c’est l'arrêté L.2213-2 qui protège l’état des cheminements forestiers. Ainsi le site est préservé afin d’améliorer l’espace de vie pour les randonneurs. Le site est entièrement public et est ouvert intégralement à la population. Les chemins de randonnés qui passent derrière des maisons privées sont délimités avec des grillages. Le sanctuaire se trouve en retrait par rapport aux espaces bâtis. Il n’est pas en plein milieu de la ville mais est légèrement dissimulé par une bande d’arbre, il est excentré par rapport aux habitations, n’est pas pleinement intégré à la structure, de façon peut-être volontaire (objectif que l’endroit soit le plus calme possible, loin des routes et de l’animation quotidienne). Le bâti est donc éloigné des rues (lisière de la voirie).

Le secteur est intégralement convertissable par les envies des passants, qui, outre la fonction touristique, peuvent s'arrêter pour manger dans l’herbe tout près des vestiges. Le sanctuaire peut aussi parfaitement servir de parc de jeux pour les enfants qui peuvent y jouer à la balle ou à d’autres activités. Le site, classé monument historique, porte aussi une fonction culturelle très forte, comme le prouve d’ailleurs le musée qui lui est dédié, véritable centre culturel d’Allonnes, qui permet en plus d’offrir un approfondissement des connaissances de la population sur le site, l’organisation d’événements culturels. Il optimise le potentiel culturel de la commune d’Allonnes.

 

 


Schéma synthétique du secteur, mettant en avant les différentes formes urbaines et naturelles.
Schéma synthétique du secteur, mettant en avant les différentes formes urbaines et naturelles.

Vue aérienne du site, Office de tourisme du Mans
Vue aérienne du site, Office de tourisme du Mans

Sur le site du sanctuaire, il n’y a pas de routes donc pas de circulation motorisée, excepté autour du musée de la CAPRA qui possède également un petit parking.

 

Le site se trouve à proximité d’un quartier d’habitation légèrement excentré de la voie centrale historique, qui possède une circulation et une fréquentation moins dense. La tour aux fées est elle même en retrait de ce quartier, en étant désaxé par rapport à l’alignement du bâti, et isolé par une légère bande de feuillus. Le site n’est donc pas relié à la circulation motorisé, mais est le centre d’un réseau de chemins de randonnées, et est à proximité du centre de loisir, du terrain de foot, d’un parc pour les enfants et de coins herbeux plats disponibles pour les enfants.

 

 

 

Outre le fait qu’il ne possède presque aucun bâti,  la spécificité de ce secteur  est que sa fonction soit entièrement culturelle et divertissante.

 Il est donc en rupture par rapport aux autres quartiers, en étant la limite du tissu urbain. Il est fermé à une partie des communications urbaines, mais s’ouvre en revanche pour une autre partie de transport et de population. Son accès est plus restreint, mais malgré son éloignement est bien relié au tissu urbain et de loisir, tel que le collège Kennedy auquel le site est directement attaché via les chemins de randonnées. Il est plus ouvert que ce qu’il pourrait être et laisser penser au premier regard.

 

Schéma mettant en avant les différentes voies de communication du secteur
Schéma mettant en avant les différentes voies de communication du secteur

 

 

 

 

 

Le premier schéma avait pour objectif de faire un compte rendu détaillé des différentes spatialité du site. Il fait une liste détaillé de toutes les formes de bâti, des sous-environnements, des centres d'intérêts (vestige). Le deuxième schéma ci-contre se concentre d'avantage sur les moyens de déplacements parcourant le site, les différentes axes de communication et les véhicules autorisés de les utiliser. On peut donc de manière plus claire observer les différentes dynamiques de passage du site, et son intégration à l'espace qui l'entoure.

 

 

 

 

 

 

Nous avons choisis de représenter, en plus des différentes voies, les éléments géologiques de façon basique (forêt, clairière) afin de faciliter la lecture, ainsi que le seul bâti, à l'origine d'un nœud de plusieurs chemins. La légende se concentre sur la différenciation des différentes voies de communication, soit les chemins de randonnées (en rouge) interdits aux engins motorisés, et les routes (oranges) ouvertes aux moyens de transports divers et variés.

Historiquement, le site est occupé dès le Vème Siècle avant Jésus-Christ jusqu’au IVème Siècle après Jésus-Christ. Le sanctuaire s'est développé avec l’influence des Aulerques Cénomans. La ville de Vindinum (Le Mans) a permis le développement du sanctuaire grâce à la proximité du site et de la cité. En effet, il a été découvert lors des fouilles de nombreuse traces de la présence gauloise. Dans un premier temps, un sanctuaire en bois a été mis à jour, que l'on estime au Ier Siècle avant Jésus-Christ. La construction du sanctuaire en pierre à été datée de la même période. Au cours du IIème Siècle, le sanctuaire de Mars Mullo subit une reconstruction. Très fréquenté jusqu'à la fin du IIIème Siècle, la présence au cœur de la cité diminue, et les Aulerques Cénomans prennent la décision de construire des remparts à Vindinum, à la suite d’une désertification du site et du repli des Aulerques Cénomans derrière les remparts de Vindinum.

 

Ils ont daté l’abandon et la destruction du site au milieu du IVème Siècle entre 330 et 350 après Jésus-Christ.

 

Le sanctuaire de Mars Mullo n’est redécouvert et reconnu qu’au XVIème Siècle, les fouilles avant n’ayant pas mis à jour les vestiges du sanctuaire. Malgré l'attrait du site par quelques notables, il fait l'objet d'une carrière. Cette carrière sera utilisée pour la construction d’églises en Sarthe ou bien encore de routes. En 1953, une tempête met en avant la présence d’un piédestal qui soutenait les anciennes colonnes du sanctuaire. Le propriétaire de l’époque prend conscience que le site est exceptionnel. Les vestiges sont alors classés au titre des Monuments Historiques en 1961. Le propriétaire réalise donc des fouilles jusqu’en 1979. En 1980, la communauté urbaine du Mans rachete le site archéologique. Pendant les fouilles, les archéologues mettent à jour un temple et comprennent que le site était bien plus vaste. C’est alors qu’ils découvrent de nombreux vestiges. Le classement au monument historique et son rachat par la communauté urbaine du Mans ont permis de sauvegarder le site de l’urbanisation de la région.

 

 

 

 

 

Sur la photographie aérienne, nous pouvons remarquer l'absence du site archéologique en 1951 puisque le site archéologique n’avait pas encore été mis à jour tout comme le centre archéologique Pierre Térouanne. De plus nous pouvons voir qu'il est relativement éloigné de la ville. En effet, le site archéologique a été découvert en 1953 après une tempête.

 

 

 

 

On remarque également que la ZUP qui est créée en 1961, ne prend pas en compte la construction du centre archéologique. En effet le centre archéologique a été inauguré en 2009. Cela a permis aux différent acteurs comme les collectivités, différents musées ou bien encore des archéologues de se rencontrer.

Notre zone connaît des différents temps dynamiques. On peut citer le temps historique caractérisé par l’historicité du site qui remonte sur plusieurs siècles. En effet, le site a été occupé du Vème siècle avant Jésus-Christ au IVème siècle avant Jésus-Christ.

On peut également noter le temps pluridécennale, ce temps qui a permis de comprendre et conserver le site grâce à différentes étapes décennales :

- la période des fouilles peut être définie en décennie dans les années 1950 lors de la découverte du site ; 

- dans les années 60, il y a le classement du site au titre des monuments historiques ;

- dans les années 80, l'intégration du site à la communauté urbaine du Mans et dans les années 2000, la mise en place de la Capra pour permettre une meilleure gestion du site archéologique, qui permettra ainsi la construction du centre archéologique.                

schéma de l'évolution du site de Mars Mullo, de Alexis Barbier
schéma de l'évolution du site de Mars Mullo, de Alexis Barbier

II. La dimension sociale du site

Ce secteur a différents usages. Nous avons pu nous en rendre compte lors de nos visites sur le site (cf. graphiques ci-dessous à deux moments différents). 

 En effet, son premier usage est culturel car celui-ci est un site archéologique classé au titre des monuments historiques. Ainsi, il fait parti du patrimoine d’Allonnes et de la région. Par ailleurs, le sanctuaire de Mars Mullo peut aussi avoir un usage lié aux loisirs car il proposent de grandes zones boisées et de verdures qui servent de terrain de jeux, de promenades et de terrain de sport pour les joggeurs.

 

Lors de notre 1ère visite, après-midi :

Aux alentours de:

14H30 : Nous avons pu voir des personnes se diriger vers les panneaux pour entreprendre une lecture. Il s'agissait d'un couple d’une trentaine d’année avec leur jeune garçon âgé lui d’une dizaine d’années. Pour lui, le sanctuaire avait un usage de loisirs car pendant la lecture de ses parents il s’amusait à courir et à jouer, alors qu’eux étaient dans un usage culturel.

14H45 :  Promenade d’une dame âgée sur les sentiers de randonnées. Ici, le sanctuaire a un usage de loisirs et de détente.

15H10 : Un joggeur qui représente la vocation sportive du lieu.

15H20 : Deux adolescents garçons passent en vélo. Il s'agit d'une zone de passage et de loisirs.

 

Lors de notre 2ème visite, matin :

Aux alentours de :

11H05 : Un homme d’une soixantaine d’années passe en marchant tranquillement, le lieu a donc un usage pour lui de détente et de loisirs.

11H25 : Joggeur, usage sportif.

11H55 : Deux joggeurs, usage sportif.

 

Suite à nos observations, nous pouvons remarquer que le sanctuaire a surtout un usage de loisirs et sportif. L’usage culturel n’a été observé qu’une seule fois. Pour mieux cerner les différents usages, il aurait fallu démultiplier les visites et notamment le weekend. Toutefois, ce sanctuaire à ciel ouvert accueille tous types d'âges et semblent approprier par les habitants d'Allonnes.

 

Ces deux moments d’observation montrent que cet espace est apprécié de la population et est fréquent.  Nous avons d'ailleurs discuté avec la dame âgée, elle nous dit qu’elle appréciait cet endroit pour la promenade.  Toutefois, elle regrette le manque de bancs pour s'asseoir au niveau de la plaine. Elle nous a dit aussi que le site n’était pas assez mis en avant.

 

Lors de notre première visite, nous avons été découvrir le musée qui est mis à la disposition des visiteurs sur le sanctuaire Mars Mullo. Là-bas, nous avons discuté avec l’un des chercheurs du musée. Celui-ci nous a dit que son travail était lui-même de mettre en avant le site. L'équipe permet en place des événements mais aussi des visites scolaires (2000 à 3000 élèves par an).  Toutefois, cela n'est pas suffisant pour valoriser au maximum le patrimoine local.  Selon l'interviewé, les deux grandes causes du manque d’incursion et d'intérêt sur le site sont :

1/ la localisation, car le secteur du site se trouve sur les bordures d’Allonnes ;

2/ les habitants ne vont pas forcément d'eux-mêmes sur le site.

Un moyen de mise en valeur serait une campagne importante de communication autour du sanctuaire, mais pour cela des moyens budgétaires sont nécessaire.

III. Compte-rendu de la sortie avec les élèves de 6ème

Les élèves du collège Kennedy entrain de constituer un puzzle sur le temple de Mars Mulo
Les élèves du collège Kennedy entrain de constituer un puzzle sur le temple de Mars Mulo

Étant des étudiants de L2 de Géographie à le Mans-Université, nous avons eu la chance de participer à un projet de rencontre avec les élèves de 6ème du collège Kennedy. Nous avions pour mission de leur faire découvrir le site, et de susciter chez eux une réflexion à son propos. Nous avons tout d'abord commencé par leur poser des questions. Comment utilisent-ils le site? Viennent-ils souvent ici ? Est ce qu'ils aiment cet endroit (le site)? Qu'est ce qu'ils savent du site (historiquement)? Est ce qu'ils sont déjà aller au musée?

Le questionnement a duré 5 minutes pour chaque groupe. On les a écouté attentivement, ensuite on leur a raconté l'histoire du site en quelle année il a été créé, détruit... en leur montrant des photos. L'apport de connaissance a duré 10 minutes. Ensuite on a commencé un activité de chasse au trésor. On avait caché des bouts de papiers qu'ils devaient trouver et reconstituer après : c'était le temple de Mars Mulo.

 

Les élèves ont bien aimé cette activité. Ensuite on leur a expliqué la thématique ciblée sur le paysage de demain et la nature en ville. On leur a montré des photos de paysages pour avoir une idée, et puis après on a débuté la deuxième activité qui les ont amené à réfléchir sur le paysage de demain. Ils ont décrit avec leur imagination, à travers des dessins qu'ils ont par la suite expliqué. Ce travail était très intéressant car, parmi les groupes, ils ont tous mis la présence d'un jet d'eau, et de bancs pour s’asseoir ainsi qu'un espace pour les adultes. Ensuite on leur a montré un dessin qu'on avait dessiner nous-mêmes. L 'activité prend fin par des votes sur les dessins les plus pertinents.

Cette expérience a réellement été enrichissante, et nous a permis à nous aussi d'apprendre beaucoup de choses sur le site (utilisation, fouilles, vision du site, liens avec le collège, etc.)

 

Conclusion

Après avoir travaillé avec les enfants et pris en compte leurs remarques, nous avons eu des idées d'aménagements supplémentaires. Afin d’accroître l'attractivité du sanctuaire, la mise en place de bancs, voire de jeux pour enfants semble s'imposer. En effet, contrairement à des parcs très proches, le site ne dispose d'aucun aménagement encourageant la pratique d'activité à même le site, lui faisant perdre de l'attractivité au profit des parcs alentours. De plus, des opérations d’embellissement pourraient profiter également à la fréquentation, avec l'installation de parterres de fleurs, de haies, de poubelles, et même d'un plan d'eau.

Nous trouverions aussi nécessaire de couper les arbres en bordure de rue, afin d’accroître la visibilité du site depuis l'espace bâti, visibilité actuellement très médiocre (on a eu du mal à trouver le site avec une carte et un cortège de 10 enfants habitants dans le coin). Un petit terrain de foot est présent juste à coté de Mars Mullo, mais est aussi séparé par des arbres, le relier serait une bonne idée. Enfin, le musée est extrêmement mal placé. Les enfants ignoraient tous son existence, il est comme caché dans la ville par le relief, et en retrait de la rue. Il est nécessaire d’accroître également sa visibilité et son indication.

Les élèves du collège Kennedy entrain de mettre en oeuvre leur imagination sur le paysage de demain à coté du temple
Les élèves du collège Kennedy entrain de mettre en oeuvre leur imagination sur le paysage de demain à coté du temple
les élèves qui ont presque fini la constitution du puzzle
les élèves qui ont presque fini la constitution du puzzle
Les élèves qui mettent en oeuvre leur imagination
Les élèves qui mettent en oeuvre leur imagination
Sur ces photos on peut voir les dessins des élèves. Ce qui est très intéressant c'est que tous les enfants ont imaginé un jet d'eau à coté du sanctuaire. Ils sont également très intéressés par le thème de la nature.
Sur ces photos on peut voir les dessins des élèves. Ce qui est très intéressant c'est que tous les enfants ont imaginé un jet d'eau à coté du sanctuaire. Ils sont également très intéressés par le thème de la nature.
Les élèves sont très attentifs aux explications.
Les élèves sont très attentifs aux explications.
Les élèves du collège Kennedy à la chasse au trésor.
Les élèves du collège Kennedy à la chasse au trésor.

Les auteurs : Manon THOMAS, Zélie FERNANDES, Laurianne CHERRE, Claire RIBEMONT, Jade PORON, Lisa ROUSSEAU, Lou MOTTAIS, Bastien GENTIL, Touma NOURDINE, Marcie DUBOIS, Victor MUSSARD, Mustapha OUASLAM, Farid ATSI, Guillaume PAREILLE, Benjamin THOMAS, Thomas TRIQUET, Brandon GARREAU, Quentin GUETTIER, Valentin COUZYN, Timothée POUPELIN, Aboubacar NAHLA, Pascaline ANDREA, Alexis BARBIER, Ounloumidine ABDOU CHAKOUR, Alexandre LETOUZEY, Clovis SUDRE, Brice VERNEAU

Les encadrants : Marine Audebert, Professeure Certifiée en Histoire-Géographie  / Caroline Guittet, docteure en géographie

Les institutions : Collège Kennedy à Allonnes / Le Mans-Université